Bla Bla d'une meuf qui fait du stylisme, de la D.A et un podcast !

Samia Bouhjar

juin 23, 2024

Nos vêtements nourrissent notre mémoire.

Est-ce que tu te souviens de ce que tu portais le jour de ta remise de diplôme de rétho, le jour où tu as postulé au premier emploi que tu as décroché, ou encore le jour où tu as reçu ou donné ton premier baiser ? Si oui, alors tu as un point commun avec mon invitée du 5ème épisode de mon podcast “Des Habits et Vous”.

En effet, Coralie Barbier se souvient précisément de ce qu’elle portait à chaque moment marquant de sa vie.

Nous développons souvent des liens affectifs avec nos vêtements, ce qui explique pourquoi certains habits restent gravés dans notre mémoire. Les vêtements sont aussi de puissantes références culturelles. Par exemple, un corset aux seins pointus rappelle immédiatement Madonna, un blouson en cuir rouge et noir fait penser à Michael Jackson, et un pull rose évoque Bridget Jones.

Il existe en fait un lien scientifique entre notre mémoire et nos vêtements. 

D’abord, 

Disclaimer :  je ne suis pas scientifique, juste une nana curieuse qui fait des recherches sur les sujets qui l’intéressent alors si l’une ou l’autre erreur s’est glissée dans ce qui suit, n’hésite pas à me le faire savoir en toute courtoisie dans un commentaire.

Pour commencer, il y a la mémoire épisodique qui est une forme de mémoire à long terme qui nous permet de nous souvenir d’événements spécifiques de notre vie avec une richesse de détails contextuels. Elle est personnelle et unique à chacun de nous, car elle inclut non seulement ce qui s’est passé, mais aussi où, quand, et comment cela s’est produit, avec en prime les émotions ressenties. Par exemple te souvenir de ton premier jour d’école, avec des détails précis de ce que tu portais, les personnes que tu as rencontrées et les émotions que tu as ressenties, c’est ta mémoire épisodique en action.

Ensuite, il y a l’effet de contexte, qui explique comment l’environnement où un souvenir a été créé peut aider à mieux s’en rappeler plus tard. En d’autres termes, on se souvient mieux de quelque chose si on retrouve des conditions similaires à celles où le souvenir s’est formé.. Par exemple, sentir un parfum lié à une soirée spéciale peut raviver des souvenirs précis de cette soirée, car ce détail sensoriel fait partie du contexte initial du souvenir.

Ces concepts montrent comment nos souvenirs sont souvent ancrés dans des détails sensoriels. Les vêtements jouent un rôle crucial dans cette dynamique, car ils font partie intégrante de notre expérience quotidienne. Le toucher d’un tissu, la couleur d’un vêtement ou même l’odeur de notre lessive peuvent tous servir de puissants indices pour rappeler des souvenirs.

Allez ça part pour quelques références scientifiques au cas où ça t’intéresse tellement que tu voudrais approfondir, voici une liste d’études et de recherches qui ont été menées sur le sujet:

Tulving, E. (1972). Tulving a introduit le concept de mémoire épisodique et a montré comment cette forme de mémoire permet de revivre des expériences passées avec des détails contextuels riches et vifs.

Conway, M. A. & Pleydell-Pearce, C. W. (2000). Cette étude explore la structure de la mémoire autobiographique et montre comment les souvenirs sont organisés autour de contextes spécifiques et d’émotions associées.

Godden, D. R., & Baddeley, A. D. (1975). Leur célèbre étude sur les plongeurs a montré que les participants se rappelaient mieux des mots appris sous l’eau lorsqu’ils étaient de nouveau sous l’eau, illustrant l’effet de contexte.

Smith, S. M. (1985). Cette recherche a démontré comment les indices contextuels peuvent faciliter la récupération de souvenirs en recréant les conditions originales d’encodage.

Herz, R. S. (1998). Herz a étudié comment les odeurs peuvent déclencher des souvenirs émotionnels puissants et détaillés, soulignant l’importance des indices sensoriels dans la récupération de la mémoire.

Schab, F. R. (1991). Cette étude a montré que les souvenirs peuvent être significativement améliorés par des indices olfactifs, démontrant l’impact des sens sur la mémoire.

Ce que tu te souviens d’avoir porté versus ce que tu portais vraiment.

En tant que marqueurs de contexte, nos vêtements sont donc également des points d’ancrage pour nous souvenir des étapes de notre vie, des échecs aux réussites en passant par les grandes transitions. Et toi, quels sont tes “vêtements souvenirs” ? Si tu as tendance à oublier ce que tu portes lors des événements importants, je te propose de garder une pièce (un vêtement ou un accessoire) particulière pour ces occasions. Même si cela n’aide pas ta mémoire, cela t’évitera au moins de porter quelque chose à la dernière minute et qui pourrait être gênant sur les photos ou vidéos souvenirs.

L’épisode 5 de Des Habits et Vous avec Coralie Barbier qui parle, entre autre, de sa mémoire contextuelle c’est par ici

Samia Bouhjar

juin 09, 2024

Vintage et seconde main: du pareil au même ?!

Commençons par nous mettre d’accord sur les terminologies.

l’instant dico:

  1. Seconde main : n.f qui cela réfère à des articles qui ont été préalablement possédés et utilisés, sans considération spécifique pour leur âge. Les articles de seconde main peuvent varier de quelques mois à plusieurs années d’âge. Ils sont appréciés pour leur accessibilité et leur aspect écologique.
  2. Vintage : n.m adjectif réservé aux articles qui ont au moins 20 ans. Ces pièces sont souvent valorisées non seulement pour leur ancienneté mais aussi pour leur style distinctif, leur qualité de fabrication et leur capacité à capturer l’esprit d’une époque passée.

 

  1. Marché du Vintage et de la Seconde Main : Ce marché se concentre sur la durabilité, l’unicité et l’histoire derrière chaque pièce. Les consommateurs cherchent souvent à exprimer leur individualité sans suivre nécessairement les tendances actuelles.


Prêt-à-porter de Luxe : Le luxe se focalise sur l’exclusivité, les matériaux de haute qualité et les dernières tendances mais pas toujours. Les articles sont neufs et souvent associés à des prix élevés et un statut de prestige.

Allez et  maintenant on se fait une petite leçon d’histoire des plateforme de vente en ligne qui on contribué au développement de la vente de vêtements de seconde main et de vintage:

  • eBay (1995) : L’arrière-grand-père du commerce en ligne, où tout a commencé ! eBay transforme chaque vendeur en marchand global, permettant à tout un chacun de vendre et d’acheter des fringues vintage comme s’ils faisaient le tour du monde en clics.
  • Etsy (2005) : Le coin cosy du web où les artisans et les chasseurs de vintage se rencontrent pour échanger des trésors faits à la main et des pièces d’époque. C’est comme une foire artisanale, mais en pyjama et sans quitter son canapé.
  • Vinted (2008) : La cour de récré de la mode de seconde main où tout le monde échange ses vêtements comme des cartes Pokémon. Ici, on ne jette pas, on swappe !
  • Vestiaire Collective (2009) : Le club VIP de la fripe de luxe où chaque pièce passe un test de qualité plus dur que les examens de fin d’année. Si tu cherches du Chanel à prix chou, c’est ici que ça se passe.
  • ThredUP (2009) : Le grand magasin de la seconde main qui te fait redécouvrir le shopping sans culpabilité. Fais de la place dans ton placard, car avec ThredUP, remplir son panier est presque aussi vert que recycler.
  • Depop (2011) : L’endroit cool où les hipsters et les fashionistas de demain vendent leurs looks d’hier. C’est un peu comme Instagram, mais où tu peux réellement acheter le style que tu likes.

De eBay en 1995, l’arrière grand-père du commerce en ligne à Vinted, Vestiaire Collective ou encore Depop, aujourd’hui les vêtements changent et s’échangent facilement et rapidement, comme les cartes Pokémon dans les cours de récré. Il est loin le temps où acheter d’occasion était synonyme de fouiller dans des bacs poussiéreux (pas complètement quand même ! »

Merci, ô grande prise de conscience environnementale et ce fossé croissant entre ceux qui peuvent flamber au rayon nouveautés et ceux qui comptent leurs centimes. Comme j’aime à penser que ‘des contraintes naissent les opportunités’ — et voilà que les plateformes de seconde main et vintage sont devenues les nouveaux hauts lieux de la chasse au trésor éthique.

Ces merveilleux sites ne se contentent pas de t’offrir un pull qui déjà eu une vie ; oh non, ils te bichonnent avec des services top niveau. Imagine : chaque pièce passe sous le nez d’experts qui vérifient son authenticité (adieu les faux !), évaluent sa qualité (plus de surprises décevantes à la livraison) et te la présentent sur un plateau d’argent, faisant de l’achat d’occasion une expérience aussi glamour que celle d’un achat de luxe flambant neuf.

Mon invitée du 4ème épisode de DHV, Laetitia Jeurissen,  est l’héritière d’une famille qui a longtemps œuvré dans le cadre de la définition numéro 4 et qui aujourd’hui est active quelque part entre  la définition 3 et la 4 mentionnées ci-dessus… Elle achète et vend des pièces vintage de prêt à porter de luxe dans une jolie petite boutique nichée au cœur du centre historique de Bruxelles. Elle va nous raconter comment elle est passée de la photographie et l’art en galerie à la vente en boutique de pièces incroyables. Elle va nous éclairer un peu de son expérience et de son parcours sur ces sujets.

Je t’invite donc, si ce n’est pas déjà fait, à écouter l’épisode 4 de mon podcast Des Habits et Vous avec Laetitia Jeurissen

Samia Bouhjar

mai 26, 2024

Chapeau l'artiste!

SPOILER ALERT !! Je ne suis pas historienne. Les lignes qui suivent résument mes minis découvertes au sujet  des chapeaux, le tout épicé de mon interprétation personnelle et simplifié pour une lecture facile et, j’espère, quelque peu divertissante.

Je sais enfin d’où viennent les  expressions ‘chapeau bas’ ou ‘je vous tire mon chapeau’ .

Ces phrases ne sont pas de simples compliments lancés à la légère. Elles datent d’une époque, dès le XVIe siècle en Europe, où le chapeau était bien plus qu’un simple accessoire de mode. À cette époque, lever ou ôter son chapeau devant quelqu’un était un geste profond de respect et de reconnaissance, courant tant dans les cours royales qu’au sein des communautés urbaines et rurales. Ce geste signifiait littéralement exposer sa tête, et donc sa vulnérabilité et son honnêteté, en signe d’admiration ou de gratitude. Aujourd’hui, même si nos chapeaux sont souvent plus symboliques, ces expressions ont survécu au temps, témoignant d’un héritage de courtoisie et de style. Alors, ‘chapeau bas’ à toi, lecteur, car nous allons maintenant plonger ensemble dans le monde captivant des chapeaux, ces emblèmes de mode qui continuent de façonner notre façon de saluer l’excellence et l’élégance. »

Aux origines : fonction et nécessité

Le chapeau, bien avant d’être un accessoire de mode, était un allié essentiel contre les éléments. En Europe, dès le Moyen Âge, hommes et femmes de tous rangs sociaux couvraient leurs chevelures, non seulement pour se protéger du froid et du soleil, mais aussi pour des raisons de décence imposées par l’Église. À cette époque, la chevelure était souvent vue comme un symbole de séduction et de vanité. Les directives de l’Église stipulaient que se montrer en public sans une couverture de tête adéquate pouvait être considéré comme un acte d’impudeur, particulièrement pour les femmes. C’était une période où les codes vestimentaires étaient lourdement influencés par des considérations morales et religieuses. Le port du chapeau ou du voile était donc aussi un acte de piété, un signe visible de vertu et de conformité aux normes sociales et religieuses de l’époque. Le chapeau n’était pas simplement un accessoire, mais un véritable garde-barrière entre le monde extérieur et les tentations du péché, un bouclier de tissu, de paille ou de feutre, servant à la fois de protection et de proclamation de foi.

Statut, pouvoir et politique

À mesure que les siècles avancent, le chapeau devient un véritable indicateur de statut social et de profession. Pense au bicorne de Napoléon, symbolisant le pouvoir et l’autorité, ou aux somptueux chapeaux à plumes des dames de la cour, criant au monde leur richesse et leur rang. Le chapeau n’était pas juste un bout de tissu ou de paille sur la tête, c’était un cri de guerre social, un étendard de soie ou de feutre qui disait qui vous étiez et ce que vous valiez.

Marie-Antoinette de Sofia Coppola – 2006

L'apogée du chapeau : XIXe et début du XXe siècle

Arrivons à l’âge d’or du chapeau, entre le XIXe siècle et le début du XXe. Ah, l’époque où ne pas sortir coiffé était aussi impensable que de sortir… sans pantalon ! Les rues grouillaient de hauts-de-forme, de canotiers, de cloches et de capelines. Chaque tête une affiche, chaque chapeau un message.

Le déclin : mi-XXe siècle

Puis, les vents de la mode ont tourné. Après la Seconde Guerre mondiale, les chapeaux commencèrent à perdre leur emprise. Les voitures, devenues plus populaires, rendaient les chapeaux encombrants à l’intérieur des véhicules bas de plafond. Et puis, la jeunesse des années 60, cherchant à briser les conventions, a souvent vu le chapeau comme un symbole de l’ancien monde, un reliquat de l’ère de leurs parents qu’ils étaient si impatients de réformer.

Aujourd'hui : un retour en grâce ?

Aujourd’hui, le chapeau fait son come-back, pas tant comme nécessité, mais comme l’ultime touche de style. Avec la renaissance de la mode vintage et l’appréciation croissante pour l’artisanat, chapeaux et autres capelines, Merci Jacquemus, retrouvent peu à peu leur place au soleil… et sur nos têtes !

Dans l’épisode 3 de DHV, Des Habits et Vous , on met le chapeau à l’honneur avec Elvis Pompilio ! On va explorer comment il est tombé tête première dans l’univers des chapeaux, et pourquoi pour lui, chaque couvre-chef est un véritable messager de la personnalité de son porteur.

Si ce n’est pas déjà fait je t’invite à écouter l’épisode 3 de “Des Habits et Vous” avec Elvis Pompilio

"De la Cotte de Mailles au Jogging”

Disclaimer : Attention, je ne suis pas historienne ! Ce qui suit est un condensé  de mes recherches sur l’évolution du confort dans la mode, assaisonné à ma sauce et simplifié pour être digéré sans effort. Prêts pour un voyage à travers le temps ? C’est parti !

Antiquité et Moyen Âge

 

Imagine-toi à l’Antiquité ou au Moyen Âge. À cette époque, choisir ses fringues c’était un peu comme choisir une armure pour aller au combat — on se couvrait de laine, de lin ou de cuir principalement pour ne pas geler sur place ou pour montrer à quel point on était friqués. Confort ? Connais pas !

Renaissance au XVIIe siècle

Avance rapide jusqu’à la Renaissance. Ah, la bonne époque où l’on serrait son corps dans des corsets et où l’on se pavanait en robes volumineuses. Éblouissant ? Absolument. Respirer ? Optionnel. Le confort était clairement le cadet des soucis, sacrifié sur l’autel de la beauté et du statut social.

XVIIIe et XIXe siècles

Au XVIIIe et XIXe siècles, les hommes commencent un peu à respirer avec des vestes plus souples, tandis que les femmes attendent encore leur tour pour la libération vestimentaire. Le corset reste en vogue, et le confort, bien que flirtant timidement avec la mode, n’est pas encore tout à fait invité à la fête.

Début du XXe siècle

Changeons de siècle, et voilà que les choses se corsent (ou se décorsent, selon). Les femmes gagnent en indépendance et leurs vêtements suivent le mouvement. La Première Guerre mondiale révolutionne les garde-robes féminines pour plus de praticité. Les années 1920 libèrent les hanches avec les robes flapper. On danse, on bouge, on respire enfin !

Après la Seconde Guerre mondiale

Après la Seconde Guerre mondiale, la révolution du confort explose. Matériaux synthétiques, mode casual, et l’avènement du prêt-à-porter transforment nos habitudes. Les vêtements deviennent enfin des alliés de notre quotidien et non des tortionnaires de notre quotidien.

Fin du XXe siècle à aujourd'hui

Fast-forward jusqu’à nos jours, et le confort est roi ! Du streetwear au loungewear, nos vêtements ont enfin compris qu’ils pouvaient être à la fois beaux et agréables à porter. Qui a dit qu’on ne pouvait pas avoir le style et la détente ?

Si ce n’est pas déjà fait je t’invite à écouter l’épisode 2 de “Des Habits et Vous” avec Elvis Pompilio

"Tu veux changer le monde ?
Commence par changer de fringues !"

Je te vois lorgner sur ta garde robe, songeant à ta prochaine escapade shopping chez Z… à l’approche des beaux jours pour oublier définitivement la grisaille de l’hiver avec une jolie petite robe de plage aux couleurs pastels. Avant de te ruer dans l’antre de la fast fashion, laisse-moi juste te raconter une petite histoire, celle des friperies, ces cavernes d’Ali Baba de la mode où chaque pièce a une âme, une histoire – et bien souvent une odeur! mais ce n’est ni ce qu’on préfère ni même le propos.

Retour en arrière. Moyen Âge, Europe. Les fripiers, ces marchands de vêtements usagés, s’installent sur les marchés et dans les foires, vendant tout ce qui peut être porté une seconde fois. À cette époque, les vêtements sont chers, et leur recyclage est une nécessité économique pour beaucoup. Les fripiers jouent un rôle crucial dans la société en permettant à tous les niveaux de la hiérarchie sociale d’accéder à des habits qui autrement seraient hors de portée. Avançons. France, début du XXe siècle. Les friperies se transforment, passant de simples marchés de nécessité à des boutiques où se mêlent les odeurs de naphtaline et de vieux cuir. Elles deviennent le royaume des chineurs et des moins nantis, dénichant des vêtements à moindre coût.

Mais, ces magasins n’étaient pas juste des lieux de seconde main, c’était des mines d’or pour qui savait chercher.

Fast-forward. Aujourd’hui, ce petit marché de niche est devenu gigantesque. Et devine quoi ? Selon les tendances et les chiffres qui s’affolent sur les tableaux de vente, le marché du seconde main est en passe de faire de l’ombre à celui du neuf. Incroyable, non ? D’après les experts, acheter d’occasion pourrait bien devenir la nouvelle norme.

Pourquoi cet engouement, tu te demandes ? Eh bien, c’est simple. C’est l’équation parfaite pour le consommateur conscient : moins cher, plus durable, et indéniablement unique. Oublie le « made in quelque part très loin », et pense « déjà aimé, prêt à être réaimé ».

Dans le cadre de notre podcast « DES HABITS ET VOUS », Marie Guérin, la rédactrice en chef du « Elle Belgique », a partagé avec nous sa vision de l’avenir de nos gardes robes. Ensemble, on a exploré pourquoi et comment chiner des pièces vintage n’est pas seulement un acte de mode, mais un véritable geste politique.

Alors, prêt(e) à faire le grand saut ? La prochaine fois que tu voudras renouveler ta garde-robe, pourquoi ne pas tenter l’aventure du seconde main ? Qui sait, peut-être que ce vieux blouson en cuir au fond de la boutique a exactement l’histoire rock’n’roll que ta vie attendait.

Et rappelle-toi, changer le monde, ça peut commencer par un simple changement de pull. À toi de jouer !

Est ce que je t’ai convaincu? l’odeur ne sera plus un obstacle, t’es ready a créer ton propre style ?

Si ce n’est pas déjà fait je t’invite à écouter l’épisode 1 de “Des Habits et Vous” avec Marie Guérin